La paysannerie, tout simplement...

 

Cultiver des pommes de terre :

 

Choisir la variété des pommes de terre, creuser la terre, planter et s’occuper de ses pommes terres :

 

Choisir la variété des pommes de terre :

Il est difficile de choisir des pommes de terre quand on ne s’y connaît pas, entre les précoces et les tardives, les petits et les gros calibres, et les pommes de terre à frite et purée ou à gratin, on ne sait jamais lesquelles prendre. De plus, chaque enseigne valorise telle ou telle variété en vantant sa grande production ou sa résistance aux pucerons et aux doryphores.
Le mieux est de choisir une variété polyvalente, qui se conserve facilement l’hiver et que l’on peut utiliser pour tout dans la cuisine. Personnellement, je préfère la MonaLisa qui est bonne pour tout, son seul défaut est que sa conservation est moyenne, en effet, si vous conservez vos MonaLisa les unes sur les autres pendant l’hiver, les pommes de terre du dessous vont pourrir et ainsi pourrir les autres petit à petit. La meilleure façon de remédier à ce problème est d’entreposer ses pommes de terre à plat et sans qu’elles se chevauchent.


Creuser la terre :
Pour planter vos pommes de terre, je vous conseille de creuser à 15 centimètres de profondeur. De toute façon, quand vous les butterez, vous serez sûr quelles seront bien recouvertes.

Planter les pommes de terre :

Je vous conseille de planter vos pommes de terre à 40 centimètres d’écart des autres pieds et de tous les côtés. Il est bon de les planter en ligne, ce sera plus simple à butter puis à arracher et récolter.

 
S’occuper de ses pommes de terre :
Une fois plantées, il vous faudra les arroser une fois par semaine par temps sec et sinon deux à trois fois par mois.
Il vous faudra aussi les butter et, si besoin est, les protéger contre le mildiou et les doryphores.
Butter : Cette action essentielle chez les pommes de terre consiste à ramener la terre en un andain sur la ligne des pommes de terre une fois qu’une belle branche assez feuillue est poussée. Cette action n’est pas difficile mais, encore une fois, essentielle.
Mildiou : Cette maladie courante chez les pommes de terre ; elle avait causé la Grande Famine en Irlande entre 1845 et 1849 ; apportée par des microbes fait pourrir les pieds en dégageant une odeur fortement désagréable et en laissant apparaître sur les feuilles comme un fin coton blanc.
Pour prévenir la maladie, il faut éviter d’arroser trop souvent les pommes de terre et les traiter préventivement avec du purin de prêle (c’est une plante, on en trouve facilement en jardinerie).
Pour guérir de la maladie, il faut arracher les pieds atteints, même un tout petit peu, mettre de la bouillie bordelaise ou encore de la « savonnette de mildiou », un fongicide à base de savon et de bicarbonate de soude.
Pour fabriquer de la « savonnette à mildiou », il vous faut mélanger 1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude avec 3 cuillères à soupe de savon noir dans 3 à 4 litres d’eau selon le degrés d’infection. Vaporisez la solution sur les feuilles.
Doryphores : Les doryphores sont des insectes de la famille des coléoptères qui ravagent les pommes de terre autant à l’état de larve qu’à l’âge adulte. Ils mangent les pieds entiers et, en cas de grosse infestation, ils peuvent même dévaster des champs entiers en quelques temps. Pour lutter contre les doryphores, écologiquement, il y a les punaises qui attaquent les doryphores, aussi bien à l’état de larves qu’à l’âge adulte. Beaucoup moins écologiquement, vous pouvez vaporiser du SUCCESS 4, à base de Spinosad qui lutte très éfficacement contre les doryphores.




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